Un pigeon sur ma fenêtre
C’est l’histoire d’un pigeon…
Le volatile s’est posé sur le rebord de la fenêtre de la cuisine pendant que je préparais la popote du soir.
Je me suis approchée doucement, de plus en plus près. Nous nous sommes regardés dans les yeux au travers de la vitre.
Aurai-je le temps d’aller chercher l’appareil photo pour tenter quelques images en contre-jour ?
Oui, il m’a attendue et a scruté l’objectif avec curiosité lorsque je l’ai approché tout doucement de la vitre, cm par cm pour ne pas l’effrayer.
En prenant mes quelques photos j’ai compris qu’il n’était peut-être pas en état de repartir.
Il semblait fatigué, déployait et repliait ses ailes sans prendre son envol. Un coup de chaud peut-être car les températures étaient élevées ce soir là. Il semblait jeune aussi, peut-être qu’il ne savait pas encore bien voler, que ma barre en bois le gênait ?
Bref, je lui ai préparé un récipient avec de l’eau à température ambiante et ai ouvert délicatement la fenêtre pour mettre le récipient sur le rebord (il n’était pas rassuré mais ne s’est pas envolé) avant de le laisser tranquille.
Quand je suis retournée voir, quelques heures plus tard, il s’était installé dans un coin pour dormir, bien calé entre le mur et la barre.
Comme l’orage menaçait, j’ai ré-ouvert la fenêtre pour fermer un des deux volets afin qu’il puisse avoir une moitié de fenêtre où se mettre au sec si besoin - et l’autre moitié pour s’envoler.
Le lendemain matin il était toujours là et semblait avoir repris un peu de plumes de la bête.
J’ai ouvert le volet et lui ai posé un petit morceau de tartine de mon petit-déj’ au cas où il ait la dalle.
Environ trois quart d’heures plus tard, le bout de tartine avalé, il a enfin pris son élan et son envol ; non sans m’avoir laissé quelques souvenirs à nettoyer 💩️…
Comme les photos ne sont pas trop mauvaises, j’ai réalisé un petit bidouillage style roman-photo.